Respirer consciemment !
En ce début de matinée, je marche en forêt d’un bon pas et l’accélération de mon rythme cardiaque me permet de sentir mes poumons se déployer… C’est si bon !
Je respire en conscience.
Régulièrement, j’inhale cet air frais et humide de la forêt, qui me régénère. Ce matin, je ne peux m’empêcher de penser à toutes les personnes obligées d’être masquées dans leur lieu de travail ou dans les transport en commun des grandes villes.
Le mouvement de ma respiration, habituellement machinal tant il se répète dans une journée, m’est devenu précieux. Je le reçois comme un don.
Respirer consciemment !
Jouir de cet air qui entre dans mes alvéoles pulmonaires pour les ouvrir, les gonfler, les remplir..
L’air est cette nourriture tellement subtile que l’on ne la remarque plus et pourtant dès que notre respiration est un temps soit peu entravée, un sentiment de malaise peut très vite apparaître.
Mémoires d’étouffement, de bâillonnement, d’une naissance mal vécue ? Souvenir d’un premier souffle trop ténu, trop retenu ? Et que dire de l’appréhension de ce qui sera le dernier…
Pour ma part, respiration et sentiment de liberté sont intimement liés.
Alors, lorsque nous le pouvons, respirons librement, lentement, amplement, depuis l’espace sous les clavicules jusque notre bas ventre.
Ouvrons notre espace intérieur, en conscience, pour nourrir notre cerveau, notre cœur, tout notre corps…
Pour les chanceux, allons dans la nature, pour nous reconnecter à un besoin essentiel : nous oxygéner ! Et respirer consciemment !